L’autre jour je donnais un coup de main lors d’une journée de travail d’un groupe d'une trentaine de personnes.
Nous avions décidé d’organiser des ateliers de manière à ce que le plus grand nombre des participants puissent jouer ...
Jouer à animer un sous groupe.
Jouer à debriefer en plénière.
Jouer à rester en retrait.
C’est ce dernier jeu qui sans doute a été le plus difficile. Car il était destiné aux chefs habitués à diriger non seulement leurs équipes, mais aussi leurs réunions.
Cela m’a fait penser aux résultats d’une étude américaine pilotée par Verizon qui sur la base de 1 300 interviews indiquait un grand écart de perception sur la qualité des réunions selon que l’évaluation portait sur les réunions animées ou les réunions suivies.
« Je préfère animer car la réunion sera meilleure ... D'ailleurs, c'est pour cela que je suis chef ..»
Cette expérience a été lumineuse ...
Pour ceux qui ont découvert qu'ils pouvaient animer sous réserve de prendre leur courage d'une main et utiliser l'autre pour mettre en oeuvre quelques gestes simples.
Pour ceux qui ont découvert combien il pouvait être plaisant de prendre la parole devant des chefs, un jour où ils s'étaient engagés à être 120% bienveillants.
Pour ceux qui ont découvert combien il peut être frustrant de s'effacer et de créer un espace d'expression des talents des équipiers.
Vive la Frustration qui fait grandir.
Ecole Internationale de Réuniologie
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